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En partenariat avec les agriculteurs

·        Implantation de cultures à gibiers et de  jachères faune sauvage pour améliorer les disponibilités alimentaires

·       Réalisation  de cultures intermédiaires pièges à nitrates (CIPAN) pour éviter que les sols restent nus durant l’hiver, limite le lessivage des nitrates, en apportant  refuge et nourriture pour la petite faune sauvage de plaine

·        Préservation des chaumes de céréales, en gardant  des couverts intéressants pour la faune sauvage

·        Implantation de haies à base de plans d’origine local

·        Implantation de bande enherbée

·        Mise a disposition de plusieurs barres d’effarouchement à utiliser lors des fauches et des ensilages de printemps

Il y a 23 exploitations agricoles qui sont impliquées dans le projet du GIASC

Le projet faisan des vallées de l’Autize et de l’Egray fait l’objet d’un programme Agrifaune signé entre la FDC 79, la Chambre d’Agriculture et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Cette convention vise à définir de nouvelles relations de travail afin d’assurer :

Ø         - d’une part, un développement agricole durable compatible avec la préservation et le développement du petit gibier, de la faune et de ses habitats

Ø    - d’autre part, de permettre la valorisation de ces territoires agricoles Le projet Agrifaune  s’inscrit dans une démarche d’utilisation durable de la nature et de la faune sauvage, avec les propriétaires fonciers, les agriculteurs et les sylviculteurs, dans un objectif de conservation et de préservation de la faune et de la flore ordinaire.


Le programme Agrifaune comprend trois actions :

 1. Améliorer la capacité d’accueil du territoire pour le faisan et la caille des blés:

Par notamment la réalisation de diagnostics agricoles et la mise en place d’aménagements (Jachères, Haies, CIPAN, maintien des chaumes de céréales). La FDC 79 met également à disposition 4 barres d’effarouchement, pour que le GIASC puisse promouvoir et suivre le bénéfice de cet outil sur la faune sauvage, lors de travaux de fauches par exemple, et en mesurer les résultats bénéficiaires pour la petite faune sauvage.

 2. Mesurer l’impact de la prédation des corvidés sur le maïs et le tournesol :

 Les ACCA seront chargées de mesurer l’impact des corvidés sur les cultures de maïs et de tournesol, un protocole suivi sur trois années. Trois espèces de corvidés suivies lors de cette étude : la pie bavarde, le corbeau freux, la corneille noire. Une mission à trois niveaux : estimation des populations nicheurs de corvidés au printemps, dommages occasionnés (principalement aux cultures de maïs et tournesol) et régime alimentaire de ceux-ci.

 Pour avoir des résultats cohérents et dans le but d’évaluer le régime alimentaire des corvidés, chaque ACCA a été chargée de prélever cinq individus par espèce concernée.

3. Mener des actions de vulgarisation et de communication : 

Auprès des conseillers agricoles et des coopératives, des collectivités locales pour les sensibiliser aux différents aménagements agricoles. La réalisation de fiches techniques et de supports pédagogiques est en cours de projet.